...
et dire que tout s'est terminé en France. A l'aube du
21ème siècle... après plus de 40
années à servir dans seulement trois
armées.
Pas forcément un record mais tout de même, juste
le
respect. Oui car on peut respecter un morceau de métal, en
fait
on se doit de respecter un morceau de métal
assemblé qui
vole. Et quand ça vole ça se respecte le
métal. Et
quand la carrière est si longue on peut même en
rester
sans voix. Pas du style de votre serviteur, je le concède et
je
ne serai que d'éloge quant à cet avion
exceptionnel. Tout
avait débuter en 1952 aux States, bien entendu. La Marine
américaine (premier indice) souhaiter disposer d'un avion de
supériorité aérienne, qui plus est
supersonique.
22 projets sont en compétition et c'est la
société
Vought (deuxième indice, il n'y en aura pas d'autres) qui
remporte le pompon. Son F8U-1 est donc choisi pour équiper
la
Navy. En 1953, trois prototypes sont commandés, deux sont
réalisés et en mars 1955 le premier XF8U-1 prend
l'air.
La particularité de cet avion, c'est sa voilure à
incidence variable (7° en positif) permettant au Crusader de
garder
une assiette idéale pour son fuselage à vitesses
réduites. Equipés du réacteur Pratt
& Withney
J57-11 de 6175 kg de poussée, très vite
remplacé
par une version plus puissante (7310 kg), le J57-4A. Ce qui permettait
à l'avion d'évoluer à mach 1,72 (1823
km/h).
Pour
sa défense ou son agressivité, l'avion est
équipé en interne de 4 canons de 20 mm. En
externe c'est
du Sidewinder (par deux ou quatre) porté de part et d'autre
du
fuselage. Au
total, le Crusader a été construit à
1260
exemplaires, nous allons ici nous intéresser aux versions D,
E
et E (FN) bien entendu... La Mirage Factory est aux commandes de ce
nouvel opus. Et je ne sais pas pourquoi mais pourtant j'avais d'autres
preview à faire avant celle-ci, puisque l'avion n'est dans
le
tube que depuis le début de décembre. Et
là,
l'engouement a été tel, que nous voici en fin de
mois et
un beau cadeau, paf faut faire la prev...!!! Et comme vous le savez
maintenant, une preview de la Mirage Factory, et pratiquement dans la
foulée, vous avez la release. Donc tout le petit monde se
met au
boulot, on sort les pinceaux, les logiciels 3D, on relance les testeurs
divers et zou c'est parti. Et sur une base du travail du F-8 de la
"Gunfighters Team" (modèle revu à 99%), tout cela
est sur
les rails. BPAo vous engraisse le tout, en passantr de 5400 polys
à 18800... méfiance aux petites configs qui
risquent
d'être à la peine. On ajoute une pincée
de Column5
pour les textures ainsi qu'une pointe d'USAFMTL pour les decals et
ça balance pas mal quoi !!!
On
commence de la version D, qui par rapport à ses
prédécesseurs possède un nouveau radar
(depuis la
version B), des quilles ventrales (depuis la version C) et un nouveau
moteur, en fait c'est la deuxième évolution du
réacteur, puisque ce dernier a été
modifié
sur la version C (J57-P-16) et maintenant sur cette version D, pour un
J57-P-20. L'amélioration de cette version concerne aussi
l'avionique. Cet avion vous sera livré avec une skin de la
VF-111.
La
version E apportait aussi son lot d'améliorations, comme un
nouveau radar, y compris le système de tir. Il
était
aussi depuis cette version capable de délivrer des armes
air/sol. En fait 2000 kg d'armements divers étaient
disponible
sous voilure. Cet avion vous sera livré avec une skin de la
VF-191.
C'est
à partir de 1963 que la France s'intéresse au
Crusader.
Il faut trouver un remplaçant à l'Aquilon pour la
défense du groupe aéro, Dassault a bien
proposé
une version navalisée du Mirage III, mais sa vitesse
d'approche
est trop élevée. Donc
on se tourne vers les USA, et à cette période le
Crusader
est la Star de l'autre côté de l'atlantique. On
les
appelle les "Mig Killers" (14 Mig-17 et 4 Mig-21 au tableau), des RF-8
A reviennent de mission au dessus de Cuba et du Golfe du Tonkin... les
militaires français sont séduis. Surtout par la
version
biplace, le "Twosader", mais le Congrès américain
annule
la production de ce dernier. La France se tourne vers la version E,
qu'il faudra franciser.
Une nouvelle voilure avec augmentation de
l'incidence et modification du système hypersustentateur.
Hé oui les porte-avions français sont plus court
que ceux
des USA, il faut que la bête arrive moins vite à
bord...!
Un avertisseur de décrochage, une auto-manette d'approche et
la
capacité de recevoir le R530 complète les modifs.
Ce sont
en tout 42 appareils qui sont commandés et qui
équiperont
les escadrilles 12 & 14 F. En
1964, les essais d'appontage sont effectués à
bord de
l'USS Sangri-La (CV-38), qui dans ses dimensions correspondait peu ou
prou au Clemenceau. Un peu comme ci-dessous avec un avion de la 14 F
qui vous sera livré. L'avion je parle, enfin quoique je ne
sais
plus ce dont m'a parlé le patron...!
Les treize premiers exemplaires sont chargés
sur l'Arromanches à Norfolk en octobre 1964, les vingt neuf
derniers le seront début 1965 sur le Foch, le tout
à
destination de St Nazaire. Après
divers tests les "Crouze" français sont jugés
opérationnels dans leurs escadrilles respectives au 1er mars
1966. D'octobre 1974 à juin 1977, les Crusader
français
participent aux missions Saphir I & II au dessus de Djibouti.
Le 7
mai 1977, deux appareils partent en patrouille
séparée
contre des F-100 F du 4/11. Le leader croise deux chasseurs et appelle
sont ailier à la rescousse. En guise de F-100, se sont deux
Mig-21 yéménites armés chacun de 4
missiles... les
Frenchies passent l'armement sur "on" et finalement chacun s'en
retourne chez soi. C'est la seule et unique interception
réelle
d'un F-8 français.
En
1990, les derniers Crouze français, 17 appareils, sont
portés au standard F-8 P afin de les prolonger encore
quelques
années. Nécessaire pour attendre
l'arrivée des
Rafale M. C'est à Cuers que le chantier est mis en oeuvre,
révision intégrale du système
électrique et
des commandes de vol, nouveau siège éjectable,
nouveaux
équipements dont un ILS et un détecteur d'alerte
radar. C'est
en décembre 1999 que s'arrête les vols du dernier
des
"Century Fighters" encore en service dans le monde. Il faut dire qu'une
heure de vol de l'oiseau nécessitait 67 heures de
maintenance (y
compris les grandes visites à Cuers). Outre
les Etats Unis et la France, il faut savoir que le Crusader a
été mis en service aux Philippines entre 1978
jusqu'à la fin des années '80.
Le modèle qui vous sera livré prochainement est
très agréable à piloter, une sensation
de
puissance s'en dégage, et vous allez pouvoir le constater
vous
même, ça dépote dans le "Landernau".
Les quatres
canons sont un atout majeur de cet avion et les missiles, qui restent
cependant de la trempe des "téfal" de ce temps
révolu,
arrive à faire mouche puisque le réacteur vous
amenera
facilement dans les six heures de votre adversaire.
Attention
tout de même à ne pas trop être
gourmand, car un "SAM LAUNCH" pas
entendu, peut vite vous faire rendre les armes et le reste.
Il me reste une nouvelle fois à féliciter les
auteurs de
cet avion, qui est à la hauteur, voir même un
chouilla
au-dessus, de ce qu'ils ont l'habitude de nous délivrer. Je
le
répète en si peu de temps, ça reste un
exploit, un
exploit de pationnés, ce qui n'enlève rien
à la
qualité...!
Manetsim pour
Bah j'avais aussi quelques screens qui trainaient en plus de ceux
présentés ci-dessus, mais ils n'avaient que trop
peu
d'intérêts... enfin qui sait, on ne sait jamais
quoi...