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.:: Carte Xkey USB Keyboard Matrix control Board ::.
Thursday 15 May 2003

Il existe de nombreuses solutions pour ce fabriquer un cockpit à peu de frais. La construction du cockpit est aisée mais nombreux sont ceux qui arrêtent une fois la cellule construite. L’électronique représente pour beaucoup un obstacle insurmontable car méconnu, pourtant, et tout comme pour la construction de la cellule, il existe de nombreuses possibilités, au coût et à la complexité différente, dont certaines peuvent être réalisées par un débutant.

Fonction principale
Le but est d’affecter une touche ou une combinaison de touches à un contact électrique. Le principe est simple mais la réalisation peu passer par de multiples solutions et différents obstacles peuvent apparaître. Cette fois ci, nous allons traiter de la solution qui offre le meilleure rapport qualité prix/performance du marché : la carte Xkey.

La carte Xkey
Cette carte permet de gérer les switchs à bascule, les boutons poussoir et avec un peu de travail les boutons rotatifs indexés (comme sur l’avionic panel du F-16). Pour les encodeurs il faut utiliser un montage de filtrage dont nous parlerons plus tard.

Les capacités en programmation de la carte sont complètes et couvrent la plupart des besoins du simpitteur. On trouve les fonctions classiques de press/release, avec la possibilité d’envoyer des codes touches différents lors de l’activation et la désactivation du contact, des répétitions… Une carte propose par défaut 128 contact et si l’on utilise l’un de ces contacts comme « bascule » 256 contacts, de quoi largement couvrir nos besoins.

La carte est de taille très réduite (environ 4cm*4cm) et se branche en toute simplicité sur le port USB de votre PC. Cette carte fonctionne en hardware ce qui signifie qu’elle ne prends pas de ressources mémoires et qu’elle est transparente pour les logiciel : Windows la considère à 100% comme un clavier, ce qui fait que l’on peux cumuler ces cartes.

La programmation se fait à la volée (il n’existe pas de programme d’interfaçage ou de langage de programmation) : un interrupteur permet de basculer entre le mode « run » (fonctionnement normal) et le mode programme. Pour programmer un switch ou un bouton il suffis de basculer en mode programme (une led témoin vient confirmer l’action), de presser le contact à activer, taper la combinaison de touche que l’on souhaite affecter, re-presser le contact pour signaler qu’on a terminer puis basculer en mode « run », voila, vous savez programmer votre carte Xkey pour 80% des besoins d’un cockpit. Il est à noter que la programmation n’est pas perdue lorsque l’on coupe le PC et que le seul moyen d’effacer une affectation est de « l’écraser avec une autre affectation ». Il existe un petit utilitaire pour charger et décharger la mémoire d’une carte Xkey, ce qui permet de sauvegarder ces profils pour chaque simulateur du marché.

Le câblage
Cette carte utilise un câblage matriciel partiel, et la beaucoup ce disent « un cablage quoi ? »… Un câblage matriciel est comparable au système de coordonnées d’un jeu de bataille naval, il s’agit d’une grille ou tous les points sont reliés entre eux. Des qu’une coupure intervient à l’une des intersections (la coupure étant provoquée par le changement de position d’un switch ou un quelconque contact), la carte la détecte et envois la combinaison de touche programmée. En pratique ce câblage à ces avantages et inconvénients. Il demande un peu plus de concentration qu’un simple câblage où l’on se contente de relier 2 fils du bornier à chaque contact (rien ne vous empêche de faire une carte bornier pour revenir à cette solution classique…) mais au finale, limite le nombre de fils utilisés.
La carte xkey comporte un connecteur parfaitement adapté à nos nappes PC, le meilleur moyen de l’interfacer est donc de s’en procurer une, de la couper en deux, de dénuder la nappe et la relier à votre carte bornier ou des dominos (des sucres pour nos amis belges) pour des facilité de câblage évidentes.

La solution parfaite ?
La réponse est oui et non, cette carte ne souffre pas de défaut d’utilisation ou de conception mais on se heurte à la logique de pilotage des commandes de certains logiciels : sous Falcon 4, les boutons rotatifs sont commandés par 2 combinaisons de touches : tourner dans le sens des aiguilles d’une montre ou tourner dans le sens opposé. Le problème est qu’un bouton rotatif a juste un nombre de contact définis. La carte est incapable d’analyser le sens de rotation d’un bouton, la seule chose qu’elle sait faire c’est « quand le contact X est enclenché, j’envois tels codes clavier ». Seulement dans F4, par exemple pour atteindre la position NORM du bouton INS du panel avionic power, il n’y a pas de combinaison précise, il faut utiliser les commandes « tourner dans le sens des aiguille… ». Pour bien faire, il faudrait que la carte soit capable de se souvenir de la position précédente du bouton pour déterminer le sens de rotation et enfin envoyer les codes claviers adaptés. La parade à ce défaut est de faire un petit montage électronique qui analyse le sens de rotation et envois l’info sur le sens de rotation.
Avec les bouton rotatif, il apparaît un autre défaut : en mode « program » tout les contact doivent être sur off pour que la carte soit a même d’être programmée. Hors avec un bouton rotatif indexé, il y a forcément un contact d’activé. Il faut donc rendre chaque bouton rotatif débrayable, ce qui vient légèrement compliquer le câblage.
Bref si vous ne souhaiter pas vous compliquer les choses, remplacez les boutons rotatif par un interrupteur à 3 positions avec si possible rappel au neutre, c’est moins chère et ça permet de piloter tout les boutons rotatif du cockpit de Falcon 4. Pour le look, rien ne vous empêche de dissimuler le switch sous un bouton au look réaliste. Idem pour les encodeurs, leur support est peu aisé.

Certes bien moins puissante qu’une carte Epic, qui reste à ce jour la meilleure carte d’interfaçage pour cockpit (mais également la plus chère, il faut compter environ 1000€ pour un cockpit de F-16), la carte XKey propose une programmation aisée, flexible et relativement complète pour un coût de 60 €. Il est possible d’interfacer son cockpit pour moins chère en désossant un clavier, mais cette solution se complique grandement si vous avez a faire une fonction Press/Release, et elle s’avère peu flexible si vous utilisez différents simulateurs.

La carte Xkey doit être commandée aux états unis, alors n’hésitez pas à faire une commande groupée afin de limiter les frais de port.

le site du fabriquant et de sa boutique online :
http://www.ymouse.com/


vous y trouverez également le manuel et le shema de cablage...

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