Modélisation du cockpit.

La modélisation du cockpit est également superbe, on y retrouve tous les instruments présents dans l’avion.
Tous les rotateurs, interrupteurs et cadrans analogiques sont reproduits avec exactitude et soin impressionnants. Une « légère » patine d’usure due à l’âge est même reproduite, Il a un peu vécu avant d’arriver sur nos Pc 😉
Si on se penche encore plus dans les détails, il faut ajouter un peu du gamma car le cockpit est pour le moment encore un peu trop sombre. Aerges est sur le coup et cela s’améliore à chaque correctif. On perçoit aussi comme une texture granuleuse sur la peinture noire des planches de bord, l’effet est superbe et cela va surement rappeler des souvenirs à certains anciens pro des forums 😉.

Les autres affichages des instruments profitent également de cette fluidité même si du point de vue lisibilité on peut regretter que l’on ait parfois du mal à connaitre d’un simple coup d’œil l’état de certains switch ou poussoirs. Compliqué aussi de savoir à quoi correspond la positions enfoncée ou tirée sur certains boutons poussoirs, les informations du manuel étant « sommaire » et le marquage cabine n’est pas clair.

Vue globale iso

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C’est donc un « avion français » qui reprend une conception et organisation du cockpit purement françaises, certains diront bien plus ergonomique que celle que l’on retrouve par exemple sur des avions Russes 😉. Mais on remarque aussi que du fait de la taille « contenue » de l’avion, le cockpit n’était pas fait pour les pilotes grands et bien portants (pour ne pas dire très bien portants 😉 ). Il est assez resserré sur le haut, ce qui fait remonter les flancs par-dessus certains « switch » ou dispositifs.
Ceci les rends peu visibles et surtout difficilement accessibles et manipulables.

On imagine bien le pilote se frayer une place pour s’asseoir dans ce cockpit étroit et une fois sanglé sur son siège avec combinaisons et mae west, devoir se contorsionner pour atteindre certains interrupteurs situés sur les planchettes derrière ou sous les flancs à l’aveugle.
Vive donc le track IR ou la VR qui eux ne connaissent pas toujours les limites de nos cervicales.
Mais même avec l’aide de ces derniers, il est souvent nécessaire de se pencher, de se déplacer pour accéder à certains endroits. Mais comme c’était également le quotidien des pilotes, on ne va pas se plaindre.
Cela participe aussi à l’immersion.
Si le manche vous gène, pas de soucis : un clic sur sa base le fait disparaitre.

Les effets de lumière et les effets d’ombre sont superbes.
L’éclairage du cockpit de nuit n’a rien à envier à celui des avions de module plus récents :